L' ENTRAINEMENT



Ceci n'est qu'un test personnel pour savoir ou chacun se situe et puisse déterminer son niveau ou les progrès en fonction des entrainements.

Examen du tir

Certaines Fédérations font passer des examens en fonction du nombre de point selon la distance. Nous on s'en fout ! L'important est "la zone vitale" c'est à dire, en tir instinctif avec quelle précision en fonction de la distance on est capable d'atteindre son objectif ? pour cela voici le test ! amis archers entraînez-vous !   

La logique est : une flèche à 10 m dans un cercle de 20 cm, sera à 20 m dans 30 cm de diamètre et à 30 m dans 40 cm de diamètre ! Ben non, car sur les cibles 3D un sanglier, un chevreuil ou un ragondin n'a pas une zone vitale de 40 cm de diamètre !   ( voir cible 3D )

Nous allons donc prendre le problème à l'inverse pour arriver à avoir les flèches groupées à 30 m dans un cercle vital de maximum 20 cm de diamètre !

Le but consiste à mettre 6 flèches sur 6 à une distance de 30 m dans un cercle de 20 de diamètre.

Les différents niveaux toujours avec 6 flèches sur 6 pour les récurves en instinctif :

- 1 : 10m  40cm         - 2 : 10m  30cm        - 3 : 10m  20cm

- 4 : 20m  40cm       - 5 : 20m  30cm       - 6 : 20m  20cm

- 7 : 30m  40cm       - 8 : 30m  30cm        - 9 : 30m  20cm

Pour les poulies viseur :

- 1 : 40m   15cm

Des journées d'initiation, d'explication, de formation vont être mise en place, le but est que tout le monde prenne du plaisir, la finalité est que chacun sache à quelle distance il peut effectivement tirer une cible et obtenir des résultats.

Pour les chasseurs, il faut en plus prendre en compte (stress, bruit, mouvement, vent, ...,) il est donc important d'avoir acquis une confiance, une sérénité sur son niveau de tir et de groupement de ses flèches avant un acte de chasse.

                   Un animal n'est pas une cible, donner la mort est un acte responsable


Définir la parabole de sa flèche et la distance de tir maximale

Les avantages sont importants surtout dans le milieu naturel, une bonne compréhension de la trajectoire de sa flèche est primordiale en fonction de la distance de l'objectif. La parabole d'une flèche varie en fonction de beaucoup de paramètre (puissance de l'arc, vitesse de sortie et poids de la flèche, spine, les plumes, ...). De la décoche à la cible, la flèche ne fait que tomber mais on considère que les premiers mètres sont rectiligne puis le vol et enfin la chute. Le but étant d'avoir un tir le plus régulier possible jusqu'à la limite du vol et de la chute. 

Pour les arcs avec viseur, afin de déterminer la parabole nous allons mettre une cible à 40m pour les récurves et 50m pour les arcs à poulie, ces distances peuvent être beaucoup plus grande en fonction des arcs. Il faut en premier régler les viseurs à la distance souhaiter pour avoir un groupement plus que correct. Le résultat atteint, par exemple pour les récurves on utilise le viseur réglé à 30m pour une cible à 40m puis on avance de 2m en 2m vers la cible, à chaque distance de tir on mesure l'écart de la flèche par rapport au centre. Une fois réaliser on a une somme d'écarts en fonction de la distance, ces valeurs nous servent à tracer une courbe représentant la parabole de ces flèches avec cet arc. En résumé, la valeur des écarts par rapport au centre indique (la poussée, le vol, la chute) en répétant cet exercice plusieurs fois on arrive à déterminer une courbe précise, la flèche oscillera dans un fuseau de +/- 3cm en fonction de la distance sans toutes fois dépasser la distance maximale efficace. On constate sur le schéma si dessous que l'écart augmente considérablement après le point " vol et chute ".

Autre méthode pour déterminer la parabole ou la chute de la flèche en fonction de la distance. Sur un terrain plat, utiliser un bâton de longueur égale à la hauteur des épaules, le but étant d'avoir la même position du corps, d'ancrage et donc d'allonge et se servir du bâton pour reposer la main d'arc, ensuite tirer une flèche à 5 m, 10 m, 15 m, ...  Puis mesurer les écarts en fonction de la distance. On peut ainsi savoir la distance maximale sans avoir besoin de faire une correction (tir maximal). Les écarts augmentent avec la distance et varient en fonction du poids des flèches et du rendement de l'arc. (Rien à voir avec la puissance de l'arc !)

Pour les personnes qui pratiquent le tir instinctif cela n'a aucune importance puisque c'est le cerveau qui analyse et restitue la position du bras d'arc en fonction de la distance de l'objectif a atteindre, cela se fait inconsciemment, c'est ce qu'on appelle la mémoire interne ou capacité cognitive.


L'allonge 

Une fois que l'on a déterminé son allonge et que l'on a réglé son arc à poulie, celle ci ne bougera plus et l'archer ne pourra en aucun cas la modifier au moment du tir. Les arcs récurve eux n'ont pas de point fixe, il est donc très facile pour l'archer d'avoir des différences d'allonge et donc des variations importantes sur la puissance exercé à la flèche, cela modifie énormément sa trajectoire donc sur le résultat final. Les principaux défauts sont : un point d'ancrage aléatoire, le bras d'arc mou, un arc trop puissant, l'angle bras colonne vertébrale, la tête en avant ! On va ici développer le dernier point puisque en chasse à l'arc il est très difficile d'avoir une position académique pour un tir parfait. 

En situation de parcours nature ou en chasse avec un arc à poulie, une fois l'arc armé il est impossible de modifier un de ces 4 paramètres ( œil, viseur, main d'arc, point d'ancrage ) sinon le tir est impossible !

 L'avantage est que l'on n'est pas obligé de garder une position académique. Par exemple, d'un point en hauteur pour tirer vers le bas, tout en restant assis, il suffit de baisser le bras d'arc et cela ne modifiera aucunement la visée, peu importe la position du corps, le tir ne sera pas modifié.

Avec un arc récurve en mode tir instinctif sur un parcours ou en chasse, il n'y a plus de viseur, on le remplace par la cible et on ajoute un point important "l'épaule du bras d'arc" car les tirs sont souvent vers le haut ou vers le bas ce qui modifie considérablement l'allonge si la colonne vertébrale reste verticale. Il faut donc avec un arc récurve essayer autant que possible s'incliner en avant ou en arrière au niveau du bassin pour garder la bonne longueur d'allonge.

Tir en hauteur - allonge plus petite.           Tir vers le bas - allonge plus grande. 

En tir instinctif avec un arc récurve, pour corriger ce problème il suffit d'incliner la colonne vertébrale au niveau du bassin et ainsi garder autant que possible l'angle "bras / colonne" à 90°. Dans le cas ou l'archer tire depuis un point en hauteur et s'il ne corrige pas ce problème, son tir passera au dessus de la cible.

Arc droit   ( tous style d'arc n'ayant pas de fenêtre )

Il y a deux façon d'utiliser un arc droit,  conventionnelle ou au pouce. 

- conventionnelle,   la flèche est du coté du bras d'arc et repose sur la main. Comme pour le tir au pouce on utilise obligatoirement des plumes naturelles afin d'éviter des blessures sur la main d'arc que  causerait des vannes au moment de la décoche, il est fortement conseillé de monter le point d'encoche ( un centimètre voir plus ) pour éviter tout frottement sur la main d'arc. La grande différence avec un arc récurve est l'absence de fenêtre donc la flèche n'est pas dans l'axe de la poussée de la corde. Beaucoup de personnes vont obtenir des groupements mais légèrement à gauche de l'objectif recherché, pour corriger ça, puisque c'est la main qui est au centre de l'arc et non la flèche cela nous laisse une petite marge de correction, il suffit d'incliner légèrement l'arc. Pour un droitier, on incline le haut de l'arc dans un angle compris entre midi et 13 heures, pour un gaucher, de 23 heures à minuit. Attention, de ne pas incliner la tête en même temps que l'arc.  (voir schéma si dessous) 

Tir au pouce, les différences avec le tir conventionnel sont : la flèche est du coté opposé au bras d'arc, on utilise une bague de pouce ou un anneau de doigt dont les formes varient en fonction des régions ou des coutumes, on utilise des arcs ayant une grande allonge puisque le point d'ancrage est souvent en arrière du visage. 


Le tir instinctif 

Beaucoup de personnes sont attirés par cette pratique, beaucoup en parle mais combien en fait la pratique vraiment ? ce n'est pas parce que l'arc n'a pas de viseur,  de visette ou autre système de viser que l'on pratique du tir instinctif !

 Lancer un cailloux, oui c'est instinctif car il n'y a aucun repère entre la cible et l'oeil donc impossible de prendre un repère, une habitude, une position. c'est les capacités cognitives de chacun qui vont déterminer le poids du cailloux, la distance de la cible et donc la force qu'il faut exercer à celui ci pour toucher la cible.  

Avec un arc, étant donné que celui ci est entre la cible et l'œil, il est facile même inconsciemment  de prendre un repère dans " l'espace ", voila pourquoi beaucoup des personnes pensent faire du tir instinctif et en fait ont un placement de la cible dans "l'espace" par rapport à la fenêtre d'arc ou à la flèche ou tout autres repères ceci en fonction de la distance.

La seule façon de savoir si vous faites vraiment du tir instinctif est le test de la bougie dans l'obscurité ! 

- La bougie : dans le noir total, mettre une bougie à 20 mètres, prendre son arc, objectif est d'éteindre la flamme. En faisant ainsi, vu le peu de lumière de la bougie produit, il est très difficile de prendre des repères ou un placement dans "l'espace" par rapport à la fenêtre d'arc. 

- L'obscurité : un test beaucoup plus difficile que la bougie car il prend en compte en plus du tir, les capacités de mémoire cognitive. L'archer est en position, se concentre sur la cible une 3D à 20 m et une autre personne éteint la lumière. L'archer dans l'obscurité totale monte le bras d'arc, arme et décoche.

 Avec ces deux méthodes l'archer s'apercevra de lui-même s'il pratique vraiment le tir instinctif. 

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